Programme graphique : photoshop element 8 & CS4 pour Mac, Gimp Messages : 229 Date d'inscription : 23/11/2010 Age : 46 Localisation : Challans
| Sujet: [Torchwood] Première fois Jeu 16 Déc - 13:43 | |
| Titre : Première fois Rating : PG13 (1er chap) NC17 (chap 2 & 3) Résumé : le titre n'est-il pas explicite ?? Spoilers : Aucun Disclaimer : Torchwood et ses personnages appartiennent à R.T. Davies et à la BBC. Je fais ça juste pour le fun, sans en attendre une quelconque rémunération. Note(s) de l'auteur : je traîne cette idée dans ma tête depuis au moins un an ... mais j'arrivais pas à l'écrire, ne sachant pas où la placer dans la chronologie des épisodes ... j'ai donc pris l'initiative de rester vague sur ce point ^^ Chapitre 1 : Hésitation- Spoiler:
- Citation :
- Ianto : Bullshit ! (*C’est des Conneries !)
La porte du bureau de Jack claqua d’un bruit sec qui résonna dans l’ensemble du Hub. Ianto en était sorti furieux et contrarié. Cette mission n’aurait pas dû se terminer comme ça. Tout avait été minutieusement étudié pour qu’il y ait le moins de perte civile possible. Et pourtant … sur les 85 otages, seuls deux en avaient réchappé et les aliens responsables de ce massacre avaient pris la poudre d’escampette, utilisant un transpondeur intergalactique qui les avait télétransportés à bord de leur vaisseau en orbite autour de la Terre. Le nombre de corps éparpillés par terre dans cet entrepôt situé sur les docks de Cardiff avait bouleversé le jeune membre de Torchwood qui avait dû sortir en courant du hangar afin de se vider de l’amertume et de la rancœur qui lui brûlaient les entrailles.
Gwen était venue le réconforter, mais il l’avait envoyée balader. Il voulait être seul. Ianto resta silencieux durant tout le trajet du retour vers leur quartier général. Il avait même laissé le volant à Jack qui, conscient du mal-être de son employé, n’avait pas cherché à l’agacer avec ses réflexions graveleuses habituelles. Arrivés au Hub, Jack avait renvoyé ses collègues chez eux, mais il avait retenu Ianto, prétextant une mise à jour de dossiers. Il ne voulait pas que le jeune homme se retrouve seul ce soir. Pas avant qu’il ait eu l’opportunité de laisser sortir ce qu’il avait sur le cœur. Le boss de Torchwood aurait d’ailleurs dû le faire après l’épisode des cannibales. Ianto avait été torturé, tabassé et avait été à deux doigts de se faire exploser la cervelle. Lui qui était d’ordinaire cantonné au Hub, aux tâches subalternes, avait dû faire face pour sa première sortie officielle en tant que membre actif de Torchwood au pire de l’inimaginable. Et il l’avait laissé avec ces cauchemars. Oui, Jack était conscient que Ianto avait été traumatisé par cet épisode, lui si enjoué le matin, prompt à satisfaire toutes leurs demandes, même les plus ingrates, avait officié pendant un moment sans motivation, machinalement, répétant des gestes milles fois exécutés sans entrain, sans envie. Mais il avait remonté la pente, petit à petit et il était redevenu le Ianto que tout le monde connaissait.
Jack ne voulait pas que cela se reproduise. Il n’aimait pas voir « son » gallois torturé. Il s’était auto-censuré sur ses sentiments envers la plus jeune recrue de son service depuis un bon moment, cachant derrière des piques ou des blagues salaces ses sentiments naissants. Mais bien que Ianto l’ait trahi en amenant sa petite amie cyberwoman dans le Hub, il ne pouvait lui en vouloir. Son regard lorsqu’il était revenu le lendemain avait fait s’envoler tous ses chagrins, amertumes et rancœurs. Ce regard implorant son pardon lui avait brisé son cœur d’immortel. C’est ce jour là qu’il avait su que ce Ianto Jones serait plus qu’un simple employé. Mais étonnamment et à l’encontre de toutes ses habitudes, il n’avait pas intensifié ses « harcèlements », il avait laissé le temps adoucir sa peine, panser ses blessures et mûrir ses sentiments.
Jack lui avait demandé de le rejoindre dans son bureau. Il voulait que Ianto puisse s’exprimer sur ce qui venait de se passer. Il voulait lui dire que ce n’était pas de sa faute, qu’il ne fallait jamais faire confiance aux Hergoths. Que, quoi qu’ils aient pu faire, fait ou auraient dû faire, les otages seraient morts de toute façon. Mais Ianto n’était pas de cet avis et hurlait à pleins poumons qu’ils auraient dû faire plus ! Il se demandait à quoi ça servait de faire partie de Torchwood s’ils étaient incapables de venir au secours de la population et en plus de laisser filer les ennemis. Jack le regardait faire les cent pas, envoyer balader le moindre objet qui se trouvait sur son passage. Il l’avait rarement vu aussi furieux si ce n’est lorsqu’il avait tenté par tous les moyens de sauver sa petite amie Lisa. Sa fureur était comparable et Jack s’attendait à en faire les frais d’une manière ou d’une autre. À chaque fois que ses pas le ramenaient vers lui, il se tenait prêt au cas où, sur une envie subite, Ianto se jette sur lui ou que son poing vienne rencontrer son visage. Il avait déjà goûté à la rage galloise et n’avait pas vraiment envie de s’y frotter de nouveau.
Jack : Ianto ?
C’était le premier mot qu’il prononçait depuis que Ianto était parti dans ses arguties superfétatoires. Cela eut pour effet de figer le gallois, la bouche entrouverte, les yeux brillants de haine et de désespoir.
Jack : Ce n’est PAS ta faute ! Ianto : Bullshit !
C’était la phrase de trop. Ianto tourna le dos à Jack et sortit de son bureau faisant claquer la porte derrière lui. Jack se prit la tête dans ses mains, il ne savait pas comment raisonner son collègue. La fouge de sa jeunesse avait pris le contrôle et faire redescendre la rage qu’il ressentait allait être difficile. Il se leva doucement et se dirigea vers la porte qu’il ouvrit en douceur. Un rapide coup d’œil dans le Hub l’informa que Ianto s’était réfugié dans son « antre ». Il se dirigea alors vers lui, guidé par l’odeur du café fraîchement coulé qui embaumait l’ensemble de la salle. Ianto était tellement absorbé par ses efforts pour canaliser sa haine qu’il n’entendit pas Jack arriver et se placer derrière lui. Lorsqu’il sentit une main se poser sur son épaule, il sursauta faisant couler quelques gouttes du café de la tasse qu’il tenait dans sa main.
Ianto : Outch ! ça brûle ! Jack : Donne !
Sans attendre de réponse de sa part, Jack s’empara de la main droite de Ianto qui avait déposé la tasse sur la table, la porta à sa bouche et de sa langue, il lécha le sillon brunâtre laissé par le breuvage et la lui retourna pour lui déposer un baiser sur sa paume.
Jack : Là … c’est mieux ? Ianto : …
Sans relâcher la main du gallois, il déposa à la naissance de sa nuque un autre baiser, plus appuyé.
Ianto : J.. Jack ??? Jack : Tu veux que j’arrête ? Ianto : oui … n… non… mais … Je … Jack : Shhhhh
Il lui avait murmuré à l’oreille l’ordre de sa taire. Ianto était comme paralysé. Il sentait sa fureur, sa haine disparaître petit à petit, au fur et à mesure que les lèvres de son patron s’aventuraient dans son cou. Il ressentait des picotements dans son ventre. Jamais il n’avait ressenti ça pour un homme. Mais Jack n’était pas un homme comme les autres. Et en ce moment précis, il se sentait terriblement bien.
Jack continuait de découvrir la nuque, le menton, les lobes des oreilles de Ianto, avide, empressé d’en découvrir plus. Ianto se détendait de plus en plus, ses muscles se relâchaient l’un après l’autre, sa tension s’envolait ; il se laissait aller. Jack passa une de ses mains sous la veste et commença à caresser le ventre du jeune homme. Son autre main s’était emparé du visage et l’avait incliné vers la gauche afin de découvrir encore plus de peau. Le rythme cardiaque de Ianto commençait à augmenter et sa respiration se faisait de plus en plus saccadée. Sa tête reposait maintenant sur l’épaule de son patron qui prenait un malin plaisir à alterner baisers langoureux et coups de langue rapides et mutins.
Jack abandonna le cou et déboutonna la veste qu’il fit tomber à terre. Le gilet gris épousait parfaitement les formes du corps du jeune homme et son pantalon celles de son postérieur, ferme. Ianto s’était totalement abandonné aux mains expertes de Jack qui maintenant s’attaquaient à l’ensemble de son torse, devinant sous le tissus le moindre recoin de son corps, s’attardant sur sa poitrine, agaçant ses tétons au travers des deux épaisseurs de vêtements. Ianto inclina sa tête vers la droite, machinalement, comme si cela devait être fait. Il leva sa main et alla la placer sur la nuque de son chef. Il entrouvrit ses lèvres et effleura celles qui venaient à leur rencontre. Un flot d’émotions se déversa en lui et il prit pour la première fois la direction des opérations. Il raffermit sa prise sur la nuque de Jack et l’attira vers lui tout en allant chercher de sa langue sa jumelle qui ne se fit pas prier et toutes deux commencèrent à se chatouiller, se caresser, s’entortiller l’une autour de l’autre sans se laisser un moment de répit. C’est haletant que Ianto se retourna vers Jack. D’abord hésitant, il releva le regard et le fixa dans les yeux. Ils brillaient d’envie, de désir, de convoitise. Ianto se demanda ce qu’il pouvait lire dans les siens : peur, appréhension, angoisse ? Jusqu’où allaient-ils aller ? Jusqu’où autoriserait-il Jack à aller ? Qu’allait-il advenir après ? Comment en étaient-ils arrivés là ?
Jack avait dû lire ses interrogations, car il lui sourit et se pencha vers lui.
Jack : Je ne te forcerai pas, Tu n’as qu’un mot à dire et j’obéirai.
Il attendit quelques secondes et comme Ianto ne répondait pas il commença à s’attaquer au nœud de sa cravate bordeaux. Habilement il la défit et la fit glisser près de la veste. Il s’attela ensuite à défaire les deux boutons du gilet qui subit le même sort et déboutonna avec une lenteur diabolique la chemise qu’il entrouvrit suffisamment pour admirer son torse. Ianto s’était adossé au comptoir sur lequel était posé le percolateur et sentait au creux de ses reins le rebord qui lui rentrait dans la chair. Mais il ne sentait pas la douleur, il était comme anesthésié par les caresses que Jack s’appliquait à lui prodiguer, caresses bientôt agrémentées de baisers rapides sur ses épaules découvertes, sur ses pectoraux et autour de son nombril. Jack était accroupi devant lui, les mains sur ses hanches, goûtant goulûment les moindres recoins de son anatomie dénudée. Lorsqu’il s’empara d’un mamelon Ianto ne pu s’empêcher de gémir, autorisant indirectement Jack à aller plus loin. Il se releva et l’embrassa à pleine bouche tout en forçant sur la chemise pour la lui enlever. Les boutons des manches sautèrent et le tissu se retrouva à terre. Il passa un bras autour du corps de son amant et le déplaça vers le mur contre lequel il le colla, puis sans savoir comment, il se retrouva sur le canapé du Hub. Il sentait son dos, ses bras piqués par les fibres rugueuses du vieux lainage mais n’en avait que faire. Jack s’allongea sur lui, maîtrisant le poids de son corps, il passa une main dans la courte chevelure de Ianto et lui embrassa tendrement les deux yeux.
Jack : Tu es sûr ? Tu le veux vraiment ?
Mais pour seule réponse, Ianto se contenta, même si la peur le gagnait au fur et à mesure que le moment arrivait, de l’embrasser fougueusement. Un sursaut d’audace le traversa et il s’attela à dévêtir son capitaine. Il fit glisser les bretelles et commença à déboutonner la chemise bleu nuit mais s’empêtra un peu. Jack, avec un petit sourire, se releva et termina de se déshabiller sous les yeux envieux du jeune homme. Tous deux étaient torses nus et aucun d’eux n’avaient à envier l’autre. Jack avança les mains vers le bas-ventre de son amant et s’empara de la boucle de la ceinture. Lorsqu’il la déboucla, il sentit l’ensemble du corps du gallois se raidir d’appréhension. Ce n’était pas son premier dépucelage ; loin de là ; mais celui-ci, il le voulait spécial. Il voulait que Ianto ressente un maximum de plaisir, quitte à ne pas en avoir lui-même, chose rarissime dans son cas. Mais il n’était pas n’importe quel garçon, croisé au coin de la rue, ce n’était certainement pas un « coup d’un soir », ni un « passe-temps » provisoire. Leur histoire, si Ianto le voulait après cette nuit, serait plus sérieuse et serait basée sur des liens forts et sincères.
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